Après nous être attaqués aux soldes, cet évènement commercial qui montre le vrai visage de la gente féminine, nous allons poser maintenant les bases du grand débat du 21ème siècle, plus important que l’écologie et la Coupe du Monde au Brésil : faut-il sortir avec une étudiante de Sciences Po ?
Ouais, une femme chiante quoi. Une femme qui réussit mieux sa vie que son mec. Une Ségolène Royal, une Najat Vallaud-Belkacem, une Laurence Parisot, une “emmerdeuse” pour reprendre l’expression de Chirac à propos de NKM (parce que Sciences Po ou l’X, même combat).
Certes, toutes les étudiantes de Sciences Po ne se destinent pas à être des “politicardes libidineuses”. Rassurons nous : beaucoup d’entre elles se destinent à être la potiche d’un homme politique. Honnêtement, qui n’a jamais rêvé de servir de faire-valoir à François Hollande ? Qui n’a jamais rêvé d’être l’atout charme de Jacques Chirac ?
Vous imaginez vous cinq minutes sortir avec une femme qui a de l’ambition et du pouvoir ? Vous risquez d’être malmené tous les jours : recevoir des textos d’annulation de week-end en amoureux pour allez serrer des mains au marché, remettre les prix d’un concours d’échecs local, des évènements à n’en plus finir…
Puis, 10 ans plus tard, vous recevrez par texto : “Chéri, stp, garde les enfants j’ai une réunion publique qui finit tard. Je t’aime”. Elle ne vous aimera que quand elle aura besoin de vous. Dès que vous quitterez le travail – si vous avez la chance d’en avoir un – vous deviendrez son larbin, passerez votre temps à conduire la petite dernière chez le pédiatre pour ses oreillons, quand il ne faudra pas aller chercher les tailleurs de MADAME chez le pressing.
Une femme avec une ambition politique, c’est une femme qui peut potentiellement vous éclipser, et qui peut assurément vous pourrir la vie. Peut-être même, vous deviendrez jaloux de votre femme : c’est elle que l’on remarque, déteste ou adule… Vous serez ce loser que l’on surnomme “homme de l’ombre”.
Dans un récent article, plein de bon sens et de sagesse, l’épineuse question du « mec de Sciences Po » était soulevée. Avec brio il vous a été démontré, à vous, les pauvres demoiselles en détresse et autre romantiques en mal de mâle, que sortir avec un sciencespiste (la rédaction met un gros veto à l’utilisation du terme « IEPiste » …) n’était pas la panacée que Mamie Bernadette vous avait vendue.
Dans un élan d’amour semblable à celui qui émane dudit article, nous avons voulu éviter à nos homologues masculins une découverte trop violente de l’âpre vérité… C’est pourquoi aujourd’hui messieurs laissez nous vous avertir… Sortir avec une étudiante de Sciences Po ça n’est pas une bonne idée.
À Politiqu’elles, nous ne défendons aucun des deux modèles – qui nous font bien rire : l’homme politique ou la femme politique doivent avant tout faire évoluer les mentalités, faire bouger les lignes, ouvrir de nouveaux horizons et ne plus véhiculer ces stéréotypes développés dans cet article et celui auquel nous répondons. Nous défendons la compétence, la volonté, la diversité. À vous et à nous de ne plus diffuser ce genre d’idées. Rejoignez-nous 😉